Lors du IVe Forum Mondial de Philanthropie qui s'est tenu à Shenzhen, en Chine, les 5 et 6 septembre, l’ORU Fogar a signé un accord avec l'organisation paradiplomatique chinoise, la China Friendship Foundation for Peace and Development. Cet accord marque le point culminant du rapprochement des deux organisations et devrait permettre un cadre de collaboration entre l’ORU Fogar et les provinces chinoises, dans lequel ont lieu des échanges d'expériences ainsi que la signature d'accords sur la gouvernance, le changement climatique, le développement économique, urbain et territorial et la communication dans le domaine de la jeunesse.
L'accord, signé au nom du président Abdessamad Sekkal par le secrétaire d'ORU Fogar, Carles Llorens, et par le secrétaire adjoint du CFFPD, Deng Lan, considère comme une question très spécifique qu'ORU Fogar devrait explorer la possibilité qu'un de ses partenaires accueille une nouvelle édition du Forum Mondial de la Philanthropie ou, le cas échéant, un sous forum. L'accord devrait également permettre, au-delà des provinces chinoises rejoignant progressivement la dynamique d’ORU Fogar, que les membres des régions de l'organisation puissent signer des accords avec les provinces chinoises. Dans ce sens, l'homologue chinois est intéressé à faire progresser ces relations par l'échange d'athlètes et la tenue d'événements sportifs, dans les territoires des régions d’ORU Fogar ou en Chine.
Au cours du Forum, auquel ont participé les anciens premiers ministres hongrois et italiens, Péter Madgyessy et Massimo d'Alema, le secrétaire général d'ORU Fogar a tenu à reconnaître la réforme du premier ministre chinois Zhu Rongji comme la plus grande réforme décentralisatrice jamais entreprise. « De 1997 à 2003, la suppression de la bureaucratie centralisatrice et l'attribution du pouvoir aux provinces ont jeté les bases du succès actuel de la Chine ». Carles Llorens a été invité à parler du grand projet que la Chine lance pour ce XXIe siècle, la nouvelle « Route de la Soie », « la Ceinture et la Route ». Le secrétaire général a déclaré qu'il s'agira d'un grand instrument de développement, qui permettra de fluidifier les échanges commerciaux, d'assurer la sécurité alimentaire, de créer des emplois et des richesses. Il s'est félicité de l'approche écologiste du projet et a demandé qu'il inclue les régions et les territoires.