Les 6 et 8 août derniers, la première réunion de haut niveau des gouvernements décentralisés pour la gestion de la coopération internationale a eu lieu à Quito et à Guayaquil. L’événement, organisé par une Table interinstitutionnelle pour la coopération internationale, à laquelle CONGOPE participe, mais aussi les mondes local et paroissial, a pour objectif de tirer parti des nouvelles compétences en matière de coopération fournie aux gouvernements équatoriens intermédiaires, à un moment où les ressources publiques ne suffisent pas pour faire face aux défis du développement.
L’inauguration a compté avec l’intervention de Pablo Jurado, préfet actuel d’Imbabura et nouveau président de CONGOPE, qui a profité de l’occasion pour montrer son chagrin face au manque de ressources allouées par le gouvernement central aux préfectures. À Quito, ainsi qu'à Guayaquil, Jurado a souligné que la voie pour la coopération permettant d'acquérir les ressources manquantes dans l'administration publique est difficile et que la persévérance, le travail et la patience sont nécessaires. Le directeur exécutif de CONGOPE, Edwin Miño, a souscrit à ses paroles et à la nécessité de planifier avant de rechercher des ressources de coopération. «Nous devons non seulement gagner des ressources non remboursables, mais aussi des inversions et, parmi toutes, des relations stratégiques.».
Le secrétaire général de l'ORU Fogar, Carles Llorens, a expliqué que les pays en développement ne sont plus en 1994, « alors que les jeunes campaient dans les jardins publics des grandes villes pour réclamer 0,7% de leurs dépenses coopération, mais à un moment où l'extrême droite postule une immigration zéro, mais aussi une coopération zéro ». Dans ce nouveau contexte dans lequel les ressources de la coopération ont été considérablement réduites, M. Llorens a déclaré qu’il fallait tenir compte de l’ordre du jour relatif à l’efficacité de la coopération, «qui n’est pas seulement un mot, mais tout ce que stipule l’Accord de Paris de 2005, obligeant les donateurs et des récepteurs aux principes très spécifiques qui garantissent l'efficacité de chaque euro et dollar investis dans la coopération ».