Les régions seront présentes dans la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) que se tiendra du 6 au 18 novembre 2022 à Sharm el-Cheikh, en République arabe d'Égypte. La conférence sera un moment important car elle portera sur la mise en œuvre des engagements pris lors de la COP26 à Glasgow et se déroulera en Afrique, avec un fort accent sur la résilience et l'adaptation.
ORU Fogar, en collaboration avec Regions4, sera présent dans tous les événements possibles, pour défendre les intérêts des régions. Et tant le président de l'ORU Fogar, Rachid el Abdi, que le vice-président, Laurent Wauquiez, ont annoncé leur présence. Avec Regions4 et l'Association Internationale des Régions Francophones (AIRF), l'ORU Fogar prépare également un Side Event en zone bleue pour la deuxième semaine de la COP (Il y a la tendance à organiser et à participer à des événements de villes, régions, ONG at société civile la deuxième semaine de la COP, c'est-à-dire autour du lundi – mercredi 14 au 16 novembre).
Plus que jamais, il est essentiel que les gouvernements régionaux soient représentés, inclus et bénéficient des engagements climatiques pris par les gouvernements, pour permettre une action et un financement accélérés de l'adaptation au niveau régional.
Pour cette COP27, Regions4 a préparé et ORU Fogar á appuie la Déclaration des gouvernements régionaux de Rabat Salé Kénitra pour la COP27« Des régions pour un avenir résilient : mener une action transformatrice pour la planète, les peuples et la prospérité». Cette déclaration contribuera à façonner le message des régions pour la COP27, contribuera à l'équilibre climatique mondial et éclairera les négociations sur l'objectif d'adaptation. La déclaration sera lancée à la COP27.
La Déclaration affirme qu'il faut «prendre des mesures urgentes pour atténuer le changement climatique et s'y adapter afin d'éviter de nouvelles crises». Un document innovant quand, reconnaissant que les phénomènes météorologiques extrêmes ont causé des impacts irréversibles, il appelle à "reconnaître l'agenda des pertes et dommages, en particulier pour les régions vulnérables". Ce qui n'est pas innovant, c'est quand, encore une autre fois, le document demande aux parties de «permettre aux gouvernements régionaux d'accéder directement aux opportunités internationales de financement climatique, en particulier pour les régions africaines». Et en guise de conclusion à tout cela, la Déclaration engage les régions «à accélérer les actions pour simultanément améliorer la préservation de la biodiversité et favoriser l'adaptation et l'atténuation du changement climatique».