Le mot qui ressort fortement dans diverses interventions le premier jour du Forum est «résilience». Tout le monde convient que face à la pandémie, il a été essentiel de disposer de services publics résilients, en particulier les systèmes de santé et d'éducation. Et au-delà de la sphère publique, il a été souligné qu'il est important d'avoir des sociétés et des économies fortes et résilientes. Très résiliente doit être, a expliqué Soudjata Radjassegarane, une île d'outre-mer comme La Réunion. Pour cette raison, le Conseil régional a fait un gros effort pour renforcer toutes les entreprises autochtones. Quelle est la recette pour être résilient? Il existe un consensus dans les interventions sur le fait que la collaboration et la coopération sont la clé. Lors de l'inauguration, Manuel Calvo, vice-gouverneur de Cordoue, et Abdessamad Sekkal, président de l'ORU Fogar, ont souligné qu'un espace tel que le Forum est un environnement privilégié pour promouvoir cette coopération. Tout le monde était d'accord sur la nécessité d'une collaboration à plusieurs niveaux de la part de toutes les administrations. Pablo Jurado, préfet équatorien et président du CONGOPE, a déclaré que, dans une situation comme celle de la pandémie, les gens se sentent plus en sécurité lorsqu’ils savent que leurs maires et leurs gouvernements régionaux sont là, parce que ce sont eux qui connaissent la réalité et assurent la meilleure articulation au niveau national. Le représentant de l'Association des Départements du Sénégal, Baba Ndiaye, a évoqué l'importance de la coopération bien connue de l'Union européenne, mais aussi la moins connue du Maroc, pour la réactivation des territoires de son pays. Fernando Verdugo d'ANCORE Chili a parlé de la résilience qui ne peut être donnée qu'en autonomisant le monde rural et sa bonne connexion avec le monde urbain. Natalia Mas de la Generalitat de Catalunya a souligné l'importance de l'innovation du secteur public avec la complicité de la citoyenneté.