Lors de la dernière réunion du Comité Exécutif de l’ORU nous avons imprimé un nouvel élan à l’organisation et je me réjouis de le constater d’autant plus que j’ai eu l’honneur de représenter, au nom du Pays Basque / Euskadi, le président Paúl Carrasco, qui n’a pas pu voyager en Côte d’Ivoire.
Trois continents étaient présents à Abidjan, l’Amérique, l’Europe et l’Afrique, avec des représentants régionaux engagés dans l’organisation et à la réalisation de ses objectifs. Celui-ci a été, pourtant, notre bureau le plus africain, à cause de l’importante présence de membres africains et de l’accueil extraordinaire de l’Association de Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), mais aussi à cause des décisions que nous avons prises.
Nous n’avions pas pu célébrer le bureau au Burkina Faso à cause de l’instabilité politique du pays, mais nous réaffirmons notre engagement vers ses régions et notre volonté de célébrer dans le futur l’un de nos événements avec nos amis de l’Association de Régions (ARBF). Nous avons saisi aussi l’occasion pour exprimer notre volonté de continuer de travailler avec les régions tunisiennes, au moment où le terrorisme frappait le pays. D’un point de vue plus organique, on a approuvé que l’Association de Départements du Sénégal (ADS) remplace la disparue Association de Régions du Sénégal (ARS) et on a ouvert les portes de l’ORU au Conseil de Gouverneurs du Kenya.
Tout cela montre que l’ORU est en cours de consolidation, depuis sa dernière Assemblée Générale à Cartagena de Indias déjà célébré avec la nouvelle structure interne en place (nouveau siège à Barcelone, un Secrétaire Général, et une équipe en charge de la coordination des activités, émanant des décisions adoptées lors des différents Comités et Assemblées).
Cette structure devrait nous permettre de: assurer l’échange d’information et connaissances, ainsi que la coordination et la collaboration entre les membres de l’organisation; promouvoir la participation active des membres, afin de renforcer la démocratie et travailler sur les positions collectives; tout cela pour, éventuellement, faire entendre les besoins et les intérêts des gouvernements régionaux et accroitre leur influence sur la gouvernance mondiale.
À Abidjan, avant tout, on a pu constater que nous allons faire de grands pas en avant grâce à notre politique de communication et aux services que nous allons offrir aux membres. Notre nouveau site web, nous donne l’opportunité de faciliter que tous les membres participent, s’expriment, contribuent et construisent l’ORU, et de nous faire connaitre dans un contexte international. D’ailleurs, nous offrirons plus de services aux régions associées, comme des cours de formation, une banque de données des meilleures pratiques et capacités, etc.
À ce nouvel élan, il faut ajouter la grande nouvelle de l’incorporation de nouveaux membres, qui élargissent notre réseau de régions du monde. Nous intégrons des régions du Kenya, de l’Équateur, du Maroc et un réseau de régions consacré au sujet environnemental…et nous nous sommes engagés à continuer d’attirer plus de gouvernements régionaux, de tous les continents et notamment du continent asiatique, où notre représentation est encore faible.
En même temps, nous continuons de développer nos activités sectorielles, à travers les groupes de travail, comme les groupes de Sécurité Alimentaire, Viabilité Environnementale, ou l’Agenda post-2015. Ces groupes seront nos instruments pour faire face aux nouveaux défis qui demandent notre attention et participation.
Dans ce sens, nous avons d’importants rendez-vous à niveau mondial qui marquent notre agenda: le 3ème Forum de Développement Economique Local, qui se tiendra à Turin et la COP21, sur laquelle nrg4SD, membre de notre réseau, travaille déjà. À ceux-ci, il faut ajouter d’autres événements qui résultent de l’initiative des régions: le Sommet Mondial du Climat et Territoires, qui se tiendra en juillet prochain à Lyon et où les propositions des acteurs non-étatiques seront débattues et le Séminaire d’Internalisation de Gouvernements Intermédiaires, qui se tiendra en juin prochain à Rosario et où, consacré aux défis et opportunités de l’agenda post-2015. Comme vous pouvez voir, plein de dates-clés sont fixées dans notre agenda, et nous y seront présents dans tous.
Notre prochain rendez-vous sera au Paraguay et, sans doute, nous continuerons de promouvoir l’engagement et la réalisation des objectifs fixés, qui méritent et exigent une volonté politique ferme et claire de ceux d’entre nous qui ont dit « oui » à ce que la voix des organismes non-étatiques soit écoutée à niveau international.
Je ne pourrais terminer sans remercier chaleureusement l’accueil de toutes les personnes qui ont organisé notre rendez-vous à Abidjan. Ils nous ont reçu à bras ouverts et ont montré une grande hospitalité et fraternité envers tous ceux d’entre nous qui ont eu l’opportunité de voyager à cette belle ville de Côte d´Ivoire. Je suis convaincue que cette ambiance chaleureuse a contribué au grand travail effectué.
On se retrouve au Paraguay!