Une nouvelle année commence avec un nouveau programme de développement pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et assurer la prospérité pour tous. L'Agenda 2030 pour le Développement Durable entre en vigueur et définit, avec ses 17 objectifs de développement durable (ODD), un cadre de développement pour les quinze prochaines années.
Alors que nous devons confronter des défis critiques, dont beaucoup sont problèmes d'importance globale avec un fort impact local, les Gouvernements Locaux et Régionaux (GLRs) continueront à être la clé pour mettre en place le nouveau programme de développement. Ils ont un rôle essentiel dans l'établissement des priorités, l'exécution des plans, le suivi des résultats et le travail avec les entreprises et les communautés locales, en particulier avec l'émergence de formes de gouvernance plus concentrées et décentralisées.
Au fil des ans, on a reconnu de plus en plus le rôle majeur joué par les GLRs dans la confrontation des défis complexes et l’impact sur le développement. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a opéré à travers les pays et les continents, la main dans la main avec les GLRs et leurs associations, pour les accompagner dans le voyage d’aborder les défis des territoires et de répondre aux priorités locales. À cet égard, l'apprentissage par les pair (peer-to-peer) et l'échange d'expériences, de l'innovation et du savoir-faire, qui existent déjà dans les territoires, représentent une ressource importante pour relever les défis de développement et atteindre les résultats de développement attendus.
Dans ce cadre, le Premier Prix des Bonnes Pratiques Régionales de l’ORU Fogar lancé en partenariat avec le PNUD, offre une excellente occasion de partager les approches originales ainsi que les solutions de gouvernance efficaces et efficientes des intervenants régionaux afin de contribuer au développement et, par conséquent, au bien-être des citoyens.
Comme jamais auparavant, il est évident que de nombreux GLRs ont obtenu de bons résultats dans les stratégies de planification du développement économique local, dans leur réponse aux demandes des citoyens, en particulier des jeunes, et dans la prestation de services de qualité. Malheureusement, cette connaissance reste souvent un cas isolé et le partage des approches innovantes reste une occasion ratée. Le « Premier Prix des Bonnes Pratiques Régionales » offre une très bonne chance d'explorer et partager les pratiques qui ont augmenté l'efficacité, l'efficience et l'innovation dans la gestion publique et qui ont contribué à obtenir des résultats de développement importants et, surtout, de les rendre à la disposition de toutes les régions, provinces, États fédéraux et réseaux de gouvernements régionaux. En partageant des idées, des approches et des instruments concrets pour la bonne gestion publique régionale, le Prix sera une excellente occasion de systématiser les bonnes pratiques développées jusqu' à ce jour et de faciliter leur possible réplication par d'autres circonscriptions dans d'autres régions, selon les différents contextes nationaux et locaux.
Je voudrais encourager toutes les parties concernées à contribuer à cet exercice sans hésiter : il y a ici une occasion de contribuer au bien-être des citoyens en abordant les défis de développement au niveau local, national et mondial et, bien entendu, d'être reconnu pour le travail accompli.